Pagny par Florent
de Florent Pagny

critiqué par Usdyc, le 17 février 2024
(Bruxelles - 67 ans)


La note:  étoiles
Quel bel homme (au sens humain) !
Cette critique peut difficilement être totalement objective. J'adore l'artiste et j'ai plus tendance à n'écouter que mon cœur et pas la raison.
C'est assez inouï de lire les étapes de sa vie en parlant de ses potes comme Louvin, Starck, Calogero, Jean Carmet, Obispo, Fiori, Bruel, Lenorman,.. comme nous on parle de Pierre, Jean, Paul....
J'ai été saisi par sa vie (acteur TV, ciné et chanteur), on en connaissait des bribes et morceaux par médias interposés et donc à prendre avec de sérieuses pincettes. Ici, c'est un homme qui parle à cœur ouvert et je suis à 1000% certain: de façon totalement honnête. Il me donne l'impression, (non, je suis certain) d'être un homme foncièrement bon et fidèle.
Lorsqu'il raconte qu'il se donne à fond pour nous, son public, je ne peux qu'être étonné du niveau d'exigence qu'il s'impose. Il chanterait une ou 10 notes bleues ou même fausses pendant un concert, qu'aucun d'entre nous ne le constaterait. Lui, il s'en veut !!!!
Le livre est vraiment bien écrit, structuré et se lit de manière très agréable. On est vite emballé et pris dans le récit.
Pendant la lecture, je suis passé par des sourires, des énervements (sur le fisc, Vanessa Paradis) mais beaucoup d'émotions jusqu'à avoir les yeux humides.

Je voudrais terminer ma critique en remerciant Florent pour ce qu'il nous apporte mais aussi et surtout son épouse, que je me permets d'appeler Asu, d'avoir été le mur porteur de Florent et de nous l'avoir rendu comme il a toujours été. Florent et Asu, ce sont deux mains sur le même ventre.

Voilà, je vous l'accorde, c'était pas très objectif cette critique mais lisez quand même le livre et je me permets à nouveau d'écrire une des dernières phrases de son livre qui résume l'homme:
" Premièrement on apprend et, si on comprend, alors on grandit".
Beau sujet de méditation.

PS: Mme Emmanuelle Cosso, vous l'inciterez à continuer d'écrire la suite de sa huitième vie ?