La langue de l'hirondelle
de Paule Du Bouchet

critiqué par JPGP, le 3 février 2024
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Paule du Bouchet sans couvercle
La voix poétique, ailée d'un tel récit ne sacrifie pas le détail à la vue de l'ensemble. En cette dérive, s'inscrit une ballade enfantine et délurée. Elle tient par les mots qu'elle habite. Malgré les disputes des gamins farfelus ce "Quelqu'une" parle à travers son corps. Elle soulève sa robe noire comme celle des hirondelles.

Si bien que jamais close l'histoire. Tout dévale de la tête et des doigts. La terre est si noire. Pas le ciel. Au dehors, brume lente. Entre les deux eaux de la Seine s'entend peu à peu ce qui se veut muet. Tout change bien plus que qui se tait.

Jean-Paul Gavard-perret