Pourquoi la littérature (du vagin) respire mal: Les daltoniennes de l'écriture inclusive
de Philippe Pichon

critiqué par JPGP, le 9 novembre 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Philippe Pichon : Saperlipaupiettes
Ce livre de condescendance amusée (du moins on l'espère) est dicté par une misogynie certaine et crasse notamment envers toutes les femmes qui ont notoirement fait bouger les lignes et ce qu'elles soient appréciées ou non. Cixous, Kristeva, et une certaine Maguerite en prennent pour leurs grades mais ce ne sont pas les seules.

Comme aurait dit l'une d'elle" Détruire" est facile. Et lorsqu'il conviendrait de se fendre d'une analyse pertinente d'auteures majeures mais méconnues que Pichon a toutefois le mérite de connaître le compliment est expédié. La défense de Jeanne Hyvrard est par exemple exécutée en une page et l'analyse se limite au collage de trois citations pout tout cirage de pompes.

La science de la littérature féminine se veut ici un retour au "vé-cul". L'auteur joue sur tous les ressors faciles machistes pour des sauts grenus. La moindre louange est toujours grevée de sous entendus plus ou moins loufdingues du type "rien de nouveau sous les Tampax" à propos de l'une de ses autrices à exécuter d'office.

Jean-Paul Gavard-Perret