Chères images: Peinture et écriture chez Gilles Aillaud
de Nicolas Pesquès

critiqué par JPGP, le 29 juillet 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Nicolas Pesquès et Gilles Aillaud : osmoses
Dans ce livre majeur Nicolas Pesquès suit à la trace l'oeuvre du peintre Gille Aillaud. Il entre dqans les arcanes de sa création de manière aussi poétique que didactique et c'est passionnant.

Entre la bête et l'homme, Gilles Aillaud fait retour à l'histoire première du labyriinthe ce qui ne peut que séduire celui qui épouse son oeuvre, en saisit les risques et les accomplissements. Là où comme chez lui se pose les questions auxquelles il est impossible de répondre mais sans pour autant les étouffer même si "les bêtes indiquent la possibilité de ne pas les poser". Mais méfions nous toutefois des corbeaux en leur vol de presque nuit.

Rarement un essai est aussi réussi : aux logiques descriptives et fiscursives réductrices fait place la grâce d'une telle écriture en symbiose avec ce qu'elle accompagne. Gilles Aillaud trouve là le plus beau des hommages et Pesquet poursuit sa route entamée naguère par "La facer nord du Juliau".

Jean-Paul Gavard-Perret