La fête des mères
de Richard Morgiève

critiqué par JPGP, le 15 juillet 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Richard Morgiève et le cygne noir
Sous son titre enjôleur se cache un règlement de compte et une sorte de descente aux enfers d'un narrateur à la fois révolté mais un peu indifférent comme l'était les héros de Moravia ou de Buzzati.

Dans une sorte de tradition du roman familial Morgiève frappe fort en nous faisant pénétrer dans une famille de la haute bourgeoisie de Versailles où les fautes "de goût" se paient cache.

Celui qui nous l'apprend (le narrateur) est le mieux placé pour le dire puisqu'il devient l'héritier de ses propres défaillances. Cela commence par le refus de faire sa communion puis d'une certaine manière de l'amour.

Le tout dans un parcours où Morgiève a le don de faire de ce roman réaliste et froid un véritable "page turner".

Jean-Paul Gavard-Perret