Bigarrures, bariolages
de Alexis Audren, Philippe Cognée

critiqué par JPGP, le 1 juin 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Alexis Audren et la géométrie de l'espace poétique
Alexis Audren pousse jusqu'aux rochers avec les images et saisit l'infini dans les déclinaisons de l’herbe. Si bien que les pensées "passantes dégradées par le vent" jaillissent entre les arbres sans savoir pour autant les utilser à bon escient.

Pour autant c'est ainsi que la langue avance, pleine de ce qui peut se nommer espérance en une periode qui en manque cruellement.

Se consacrant le plus possible à l'écriture il a déjà publie "La phrase, cet élastique et Disséminations" et "Comme on s'accroche à une bouche" dont ce livre est une sorte de suite. L'auteure poursuit sa géométrie de l'espace poétique en une sorte de "poésie verticale" pour entrer dans les plis de la vie non sans une vision cosmique du monde.

Jean-Paul Gavard-Perret