Green manor, tome 1 : Assassins et Gentlemen
de Fabien Vehlmann (Scénario), Denis Bodart (Dessin)

critiqué par Miss bon plan, le 14 mars 2001
(Bruxelles - 51 ans)


La note:  étoiles
Humour grinçant
Le premier tome de la série Green Manor, intitulé « Assassins et Gentlemen » est un recueil de six histoires exquises à vous donner la chair de poule.
Nous sommes à Londres, en 1899.
Le Docteur Thorne s’entretient avec un patient de l’hôpital psychiatrique de Betlehem, Thomas Below, persuadé d’être l'âme du Green Manor’s club, où il a autrefois travaillé comme domestique.
Le Green Manor’s club est un club très sélect où ont pour habitude de se réunir des gentlemen dont le sujet de conversation favori n’est autre que le meurtre.
Thomas Below confie au pychiatre venu l'examiner six histoires terrifiantes entendues au club.
«
Délicieux frissons », tente de répondre à la question « Peut-il se trouver un meurtre sans victime ou sans meurtrier ? ».
« Post-scriptum » est l'histoire d’un défi lancé par un membre du Club à un autre : celui d'empêcher le crime qu’il se propose de perpétrer, non sans avoir communiqué au préalable le nom de sa victime, l'heure et le lieu du crime.
« Modus operandi » ou l'histoire d’un inspecteur qui se déclare coupable d’une série d’assassinats abusivement attribués à un seul criminel introuvable, par conscience professionnelle.
« 21 hallebardes » : deux gentlemen tentent d'accomplir le meurtre parfait, avec pour mobile exclusif l'amour de l’art !
« Sutter 1801 » ou lorsqu'une toile du 18ème siècle contient la clé d'un double crime.
« La balade du Docteur Thompson » : le Professeur Bright, accusé du meurtre de son ami, le Docteur Thompson, clame son innocence et participe à l'enquête menée par les autorités, pour aboutir à la conclusion qu’il est bel et bien responsable de la mort de son « ami ».
Efficace, ingénieux, subtil : un vrai régal !