Un printemps sans fenêtre suivi de réminiscences
de Raymond Farina

critiqué par JPGP, le 21 décembre 2022
( - 77 ans)


La note:  étoiles
Viser l'azur : Raymond Farina
Dans ces deux ensembles Raymond Farina fait entendre la voix qui remonte du fond du passé et parfois de l'ombre avec des mots pour bouées vers la lumière du soir. Et ce, même s'ils font remonter parfois les "angoisses empoisonnées" de l'enfant qui demandait "ce que père enfin signifiait"

Existe aussi sur le tarmac de l'existence un mouvement simultané de chutes et d'élévations clairement suggéré par le poète au milieu des pétales du silence. Le lecteur est emporté dans ce déroulement avec le soutien que peut apporter la présence active des hirondelles ou des mésanges qui rappellent au poète ses exils.

Des mots reviennent et des faits tout naturellement aussi - là où l'auteur tente de purger les pensées funestes pour tenter de s'entraîner encore dans une autre voie et en renouveler d'une terre à une autre la surprise.

Jean-Paul Gavard-Perret