Yann Andréa Steiner
de Marguerite Duras

critiqué par Jules, le 21 septembre 2004
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
Un petit récit, poésie en prose
Dans de petit livre Marguerite Duras nous raconte ses premiers pas avec son dernier amour, Yann Andréa Steiner.

Une simple rencontre après la projection d’un film, quelques paroles échangées entourés de biens d’autres personnes. Puis une lettre de Yann suivie d’autres lettres, puis une lettre par jour. Un très long silence… La première lettre de Marguerite, nouveau silence.

Marguerite vit à Neauphle. Enfin, un jour, le téléphone : Yann Andréa Steiner. Ils parlent, parlent, parlent…

Un matin des coups sur la porte : « C’est moi, Yann ! »

De pièce en pièce il découvre cette énorme maison, puis la baignoire… On parle, mais on boit aussi. On se promène, on parle, on rencontre un enfant…

Chacun a son histoire, ses blessures, ses rêves et ses peurs.

Un beau texte de Marguerite Yourcenar pour ce qui a été sa dernière grande histoire.
la dernière histoire 8 étoiles

En quelques regards...en quelques mots...ces deux-là se sont compris..aimés...
Duras pose les mots sur la douceur légère de ces instants.
La peur est là...toujours chez Duras...ombre de morts..
Cela sonne si juste!

Simone - - 60 ans - 1 avril 2006