L'idole
de Serge Joncour

critiqué par Clarabel, le 30 août 2004
( - 48 ans)


La note:  étoiles
L'impossible crétin
Bof, ce dernier roman de Serge Joncour... J'ai été déçue, moi qui avais beaucoup apprécié son précédent "U.V." et pensais retrouver dans cette dernière parution la même écriture passionnante et captivante. Non, déception. Pas sur le plan du style, fidèle à lui-même, mais l'idée générale du roman (la célébrité) m'a gonflée. Comment un parfait inconnu peut du jour au lendemain devenir la coqueluche nationale et sans avoir rien fait ?... A partir de là, l'auteur brode : il met en place Georges Frangin, un beau spécimen du paumé quadragénaire, pas de boulot, pas de famille, ni de vie sentimentale. Un type qui a passé son temps à se faire remarquer bien malgré lui, et depuis son enfance. Depuis il en joue presque, et en jouit ! Incroyable, mais tête à claques. Au fil des pages, on s'ennuie très vite. D'abord séduit par les expressions rigolotes, le ton cynique et "je-suis-malade-mais-je-me-soigne", j'ai vite été gagnée par l'exaspération. Ennuyée par ce personnage qui semble subir, tel un innocent, le tapage médiatique, l'envolée illustre autour de sa personne, mais qu'y puis-je, après tout ?.. Profitons du système et n'hésitons pas à le critiquer, à fustiger tous les petits travers du moment qui fait de monsieur-tout-le-monde une sommité du jour au lendemain. Bof.
un papou c'est nous 8 étoiles

Serge Joncour est l'un des papous de l'émission de France culture et son bouquin est très bien foutu. Certes, l'intrigue est ténue (mais quelle vie ne l'est pas, surtout celle là) ?
On sourit, on se demande (enfin moi, pas tout le monde si j'en juge des autres commentaires) comment ça va finir, encore qu'on se doute, mais c'est pas grave, il y a un souffle, ténu, mais un souffle qui fait tourner les pages.
Une version gaie de "l'homme qui dort" de Pérec. Une bio d'un mec de la star ac écrite par un Cioran de bon poil, en gros.

Ronanvousaime - - 49 ans - 10 janvier 2011


Quelle déception 5 étoiles

Ce livre, je l'ai choisi dans une liste pour mes études. J'ai aussi été attirée par le résumé. je trouvais que ça pouvait être intéressant et déconcertant. Ca l'a été déconcertant mais pas dans le bon sens du terme. J'ai eu du mal à lire cet ouvrage où on s'ennuie vite et où l'histoire est assez plate. Quelle déception!

Lalie2548 - - 39 ans - 8 mai 2010


bof bof 4 étoiles

Le narrateur se lève un matin.
Il sort dans la rue et se sent dévisagé par tout le monde. Du jour au lendemain, il est passé du statut de Monsieur Tout-le-Monde au statut d'Idole. Le problème est qu'il ne sait ni comment, ni pourquoi.
Je ne peux pas dire que ce livre m'ait séduite. Je pense que le thème choisi était pas mal, ce qui m'a fait acheter ce bouquin, mais une fois plongée dans l'histoire, j'étais moins emballée.
Ce roman se laisse tout de même lire.
Je ne suis pas déçue, mais je m'attendais à plus.
C'était mon premier titre de cet auteur. Je ne pense pas me laisser tenter par d'autres... sauf si j'y vois une bonne critique.
Le résumé était attirant... mais l'histoire ne suit pas.

Valeriane - Seraing - 45 ans - 7 août 2006


Magnéto Serge 4 étoiles

Ce roman commence par une toute bonne idée. En cette époque marquée par la télé-réalité, où pratiquement n'importe quel quidam a droit à la fameuse minute de célébrité warholienne, où des émissions de télé entières reposent sur le vide et la gaudriole, Serge Joncour imagine un système qui s'invente des vedettes avant même qu'elles n'aient fait quoi que ce soit : publié un disque, un livre, …C'est ce qui arrive un beau matin à Georges Frangin, héros du roman. A peine franchi le pas de sa porte que tout le monde se met à zieuter ses moindres faits et gestes. Viennent ensuite les accolades, les photos et les demandes d'autographes. Pour lui c'est le début d'une popularité aussi grisante qu'inexplicable. La rançon de la gloire!

De cette superbe idée de départ, l'auteur fait une succession de petites saynètes pleines d'humour certes mais également redondantes, terriblement redondantes! On ne compte plus les fois où le héros sort dans la rue pour tester les limites et les causes de sa soudaine célébrité avant d'aboutir à une autre hypothèse qui le fait revenir dans la rue et ainsi de suite. Et puis, pour ce qui est de la critique sociologique sous-jacente. Bof! C'est plutôt cracher dans la soupe qu'autre chose. Reste évidemment de bons moments comme cette émission télé où planent les ombres de Cauet ou d'Ardisson. Mais, ces quelques gags ne parviennent pas à sauver l'ensemble. Au final, on ne retiendra pas grand chose de cette lecture, néammoins distrayante. Un peu comme les talk-shows actuels somme toute!

Nothingman - Marche-en- Famenne - 44 ans - 13 janvier 2006


que de sourires! 9 étoiles

Un type sort dans la rue, voilà qu'on le reconnaît, allant jusqu'à l'intercepter pour un autographe.
Mais pourquoi est-il reconnu ?
Personne ne ne le sait, pas même lui.
Ce roman est amusant, bien mené, il prouve une fois de plus le savoir faire de Serge Joncour (mais j'ai quand même été déçue par UV). Et puis il y a là un double fond bien appréciable... une subtile caricature de notre société, décidément ridicule avec ses stars de quelques mois, Bachelor et autres Loana.

Orée du bois - Lyon - 58 ans - 3 octobre 2005


People! 8 étoiles

Et bien moi, tout au contraire de Clarabel, j'ai beaucoup plus apprécié "l'Idole" que "U.V".
C'est une toute autre histoire, bien plus originale déjà, à mon avis. Parce que le coup du coucou dans le nid familial... ce n'était pas extra-neuf.
Mais là... Super! Ce georges Frangin, bon à rien et même pas prêt à tout, qui se retrouve tout soudain hyper célèbre et nous décrit ainsi avec exactitude les avantages, mais tout autant, les inconvénients de cette vie de "People"... un régal. On a tout de même là: 1° une situation étonnante 2° un ton léger, aisé et drôle et 3° un petit vent de philosophie plutôt juste qui ne gâte rien. De quoi se plaindrait-on?
Il y a tout de même, tout au long de ce livre plusieurs scènes tout à fait amusantes et dont on se régale sans arrière pensée. Il m'est arrivé de rire. Le ton rappelle un peu celui de "Vu"; extrait:"Plutôt que de me nommer directement directeur de quoi que ce soit, dans un premier temps, on m'avait assigné à la force de vente, un job de base, selon ce principe valable pour les affaires comme pour les sports de ballons, mieux vaut commencer sur le terrain." s'ensuit la scène à la pizzeria, qui n'est pas ennuyeuse. C'est le moins qu'on puisse dire.
Je trouve que l'on aurait tort avant tout, de sous-estimer dans ce livre l'analyse et la critique du mode de fonctionnement de la consommation de "people" par le public.

Sibylline - Normandie - 73 ans - 12 juillet 2005


quelques bons passages ... 7 étoiles

J'ai beaucoup apprécié le style de l'écriture, et il y a quelques passages vraiment très amusants. Mais en effet, l'histoire ne se développe pas beaucoup et manque peut-être de fantaisie. Le caractère passif du héros ne m'a pas dérangé, mais ses ratiocinations sont en en effet un peu pesantes à la longue. Je m'attendais aussi à un message plus subversif. J'y ai pris du plaisir, mais ça m'a laissé la petite sensation que ça aurait pu être mieux. Malgré ces défauts, je conseille plutôt ce livre.

Loupbleu - Antony - 52 ans - 10 mars 2005


L'IDOLE 4 étoiles

Autant le 4e de couverture paraissait prometteur, autant le contenu du roman l'est beaucoup moins ! On s'y ennuie d'un bout à l'autre, il ne s'y passe rien. Le héros passe en revue sempiternellement ses états d'âme, on y frôle l'overdose de redondance !

Nounours - FLEVILLE DVT NANCY - 58 ans - 22 février 2005


Très jolie couverture, par contre 4 étoiles

Ouh la la ! Redondante au possible, cette histoire ! Dommage, parce l'idée de base me plaisait bien, mais pour le reste je suis d'accord avec Clarabel : On s'ennuie, beaucoup.
Voilà un thème et une façon de le traiter qui aurait fait une formidable nouvelle, en épurant, rassemblant etc...
Mais là l'auteur étire la sauce sur des pages, avec une progression infime, j'ai eu l'impression de lire la même chose à longueur de temps.
Donc Georges Frangin se réveille un matin très célèbre, sans avoir rien fait pour, ni contre. Il n'est ni beau, ni moche, ni talentueux, ni stupide, un beau milieu de tout et de rien, et passe son temps à se demander pourquoi lui. Jusqu'à ce que la célébrité passe à quelqu'un d'autre, et encore là, il constate, sans réaction.
Mouais ! Bof....

Cuné - - 56 ans - 3 décembre 2004