Petits meurtres en campagne
de T.E. Kinsey

critiqué par Missef, le 20 janvier 2021
( - 58 ans)


La note:  étoiles
Un bon cosy mystery, l'humour en plus !
Résumé de l'éditeur :
Veuve excentrique au passé secret, Lady Hardcastle quitte Londres pour s’installer à la campagne. Accompagnée de Florence, sa femme de chambre qui pratique avec assiduité les arts martiaux, elle compte y trouver le repos, loin de la vie trépidante menée dans les colonies de l’empire britannique.
Mais la campagne peut vite se révéler pleine de surprises, notamment lorsque les deux compères découvrent un cadavre pendu à un arbre. Suicide ? Lady Hardcastle, curieuse de nature, n’y croit pas et elle décide de prendre les choses en main. D’autant que les policiers locaux n’ont pas l’air très futés.
Lady Hardcastle et Florence plongent dans les nombreuses rivalités et les intrigues de leur village d’adoption. Et tout se complique lorsqu’un autre meurtre est commis... Pour les deux détectives amateurs, le tea time attendra, car une chose est certaine : la vie à la campagne n’a rien d’un long fleuve tranquille !


Mon avis :
Ce premier tome de la série des Mystères de lady Hardcastle est fort prometteur : meurtres et mystères dans la campagne anglaise, comme il se doit dans le genre du cosy mystery, des personnages principales qui enquêtent sur un meurtre maquillé en suicide, le vol d'un joyau inestimable et un second meurtre sur le marché ! Voilà qui promet des pages palpitantes, mais c'est aussi et surtout le style de TE Kinsey qui est divertissant. Il a su créer dès le premier tome des personnages attachants (la lady un peu excentrique, sa bonne à la patte leste, leur relation peu commune, l'inspecteur de police bougon...), dans un contexte historique (le tout début du XXe siècle qui offre l'occasion à l'auteur, par le biais justement des deux protagonistes féminines un peu hors du commun d'offrir à son lecteur un aperçu de l'Angleterre coloniale de l'époque, mais aussi de glisser par le biais des remarques taquines de Flo, la narratrice, ou de sa patronne, lady Hardcastle, un commentaire sur la condition des domestiques et surtout des femmes, la manière dont elles sont perçues, traitées, ce qu'elles sont censées ou pas faire au début des années 1900.
Alors aux amateurs du genre, je ne peux que dire : foncez !!