Mon père couleur de nuit
de Carl Friedman

critiqué par Solo, le 4 mars 2001
(Bruxelles - 73 ans)


La note:  étoiles
Enfant de survivant
Des témoignages de survivants des camps nazis, on en trouve dans tous les genres littéraires (essai, roman, poésie…)
Plus rares sont les livres qui parlent des enfants de ces survivants, comment ils intègrent ou non l'expérience de leurs parents, ce qu'ils font de cette "mémoire" dans leur propre vie. C'est cela que raconte Carl Friedman, écrivaine hollandaise (oui, c'est une femme malgré le prénom, dans un livre qui vous serre la gorge et en même temps provoque parfois un rire nerveux. Quand le père, par exemple, ne peut s'empêcher de voir des nazis même dans la fable du Petit Chaperon Rouge… Une frustration : on ne saura pas ce que devient la petite fille qui raconte… sauf si on écrit à l'auteur !