Le dîner de Babette
de Karen Blixen

critiqué par Pierre, le 20 août 2004
( - 69 ans)


La note:  étoiles
Ce n'est pas mauvais.
Je ne suis pas un critique, et je ne souhaite pas l'être.
Donc je vais faire un minimum d'effort, mais pas trop car je fatigue très vite.
La lecture doit être un plaisir ( je ne suis plus à l'école ), parler de ses lectures sur Critiques Libres doit être un plaisir, c'est ma façon de voir.
Si vous souhaitez lire une critique bien construite STOP, ne lisez pas celle-ci, vous perdriez votre temps.
Ignorez moi.

Je n'ai pas lu le livre.
J'ai écouté cette nouvelle sous forme de livre audio en texte intégrale ( Edition des Femmes ).
Le texte est lu par Stéphane Audran.

Cette nouvelle m'a laissé songeur.

Résumé.
Attention le résumé n'est pas certifié, il correspond à ce que j'ai cru comprendre.
C'est l'histoire d'une ancienne communarde, tenue par son action passée de fuireParis.
Elle se retrouve cuisinière dans la maison de deux soeurs d'un pasteur norvégien.

Je ne sais pas si ce livre veut démontrer quelque chose, je ne sais pas si c'est basé sur des faits réels.
Pour le classer quelque part je dirais qu'il s'agit d'observation de personnages, je classerais ce livre dans la même catégorie que Amork de Stephen Zweig.

Si quelqu'un a une explication lumineuse du pourquoi et du comment de ce livre, je serai ravi de lire ses explications.
Pour moi, bien que n'ayant qu'une idée très vague sur l'un et sur l'autre, je recommande ce livre car j'ai plutôt passé un bon moment à l'écouter.
De la générosité 8 étoiles

Donner à autrui, y compris à des gens fort différents de soi, presque jusqu'au sacrifice, est l'un des plus belles formes d'humanisme. Le Festin de Babette le montre merveilleusement, comme Tempêtes, autre nouvelle de Karen Blixen, où des jeunes gens s'offrent mutuellement, en fonction de leur conscience du danger et de l'intérêt qu'ils ont pour leurs proches.

Ces nouvelles sont sombres, austères, mais donnent espoir en l'humanité.

Veneziano - Paris - 46 ans - 9 mars 2012


Eloge aux artistes 10 étoiles

Babette se retrouve comme servante chez 2 vieilles soeurs, filles du pasteur décédé d'un village au Danemark.
Ces deux filles qui étaient très belles, très talentueuses, et belles ont délaissé dans leur jeune âge leur amoureux, pour plaire à leur père

Babette était des plus grandes cuisinières de Paris. Elle vit donc une vie morne, travailleuse auprès des 2 vieilles bigotes. Mais peu à peu, on voit que les choses changent. Les petits vieux de village aiment la nourriture de Babette, même faite avec rien.

Et puis Babette gagne une très grosse somme d'argent au loto en France. Un ami lui achetait un billet par an.
Babette demande à ses employeurs de lui permettre de faire un cadeau. Un repas pour l'anniversaire du décès de père. Elle en obtient la permission.

Commence alors un arrivage de denrées alimentaires rares, d'excellentes bouteilles de vin. Au fur et à mesure , les vieilles dames s'angoissent, ont peur, nous sommes chez des vrais bigots. Les vieux paroissiens sont invités au diner. Et tous se mettent d'accord pour manger poliment, sans plus.... mais......

Il y a aussi un passage qui m'a fait réfléchir. pourquoi Babette respectait tellement les gens qu'elle-même a combattu autrefois? Parce que eux seuls, pouvaient apprécier l'art de Babette à sa juste valeur.

C'est un livre dont les personnages sont attachants, jamais ridicules même si bigots. C'est un livre qui décrit les artistes, leur générosité

Petronie - - 67 ans - 24 septembre 2006