La vache orange
de Nathan Hale, Lucile Butel (Dessin)

critiqué par Jeanne60, le 29 décembre 2020
( - 25 ans)


La note:  étoiles
Une histoire vachement bonne
Cet ouvrage, paru pour la première fois en 1943, est un titre phare des albums du Père Castor. Dans le milieu des Trente Glorieuses, période où cet ouvrage acquis une forte notoriété, le superlatif d’un adjectif ne se construisait pas avec "hyper" mais avec "vachement", d’où notre titre. Par rapport à l’original, on n’est plus dans le domaine du broché mais du relié car la couverture est devenue fortement cartonnée. Toutefois le format a été réduit.

En effet dans le début des années soixante, nombre d’enfants découvrirent ce livre. La première version de ce récit est due à Christopher Hale, âgé de huit ans, son père envoya cette première mouture à Paul Faucher. Ce dernier proposa au père d’améliorer le texte et Mme Leblond illustra l’ouvrage. sur un carnet la version source de cette histoire. En 1959, Lucile Butel se vit proposer de reprendre les illustrations en quadrichromie.

C’est l’histoire d’une vache qui quitte son enclos et qui malade se trouve prise en charge par un renard qui l’accueille dans sa maison. Le rôle du renard est très atypique, puisqu'il joue là au garde-malade, aussi cet ouvrage gagnera à être sélectionné dans une bibliographie sur les renards dans les contes.