Meurtre au Palais-Royal
de Charles O'Brien

critiqué par Mimi62, le 22 décembre 2020
(Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans)


La note:  étoiles
Un parcours documenté au Palais Royal sous Louis XVI
A Paris, dans un théâtre du Palais royal, Lelia, une jeune actrice est retrouvée assassinée. Son amant, Antoine, un peu plus âgé, est retrouvé mort dehors. Il semble s'être suicidé en se jetant par la fenêtre après avoir tué sa maîtresse. C'est l'hypothèse de la police qui classe l'affaire.
En Angleterre, Anne, une jeune fille, également actrice, a repoussé énergiquement les avances de Jack Roach, un personnage trempant dans des opérations louches. Un juge corrompu aide Roach corrompu fait condamner Anne à être fouettée nue sur la place publique. Alors que la sentence est sur le point d'être exécutée, des amis d'Anne, dont le vicaire de la paroisse, interviennent à temps pour la libérer.
Anne n'a plus envie de rester en Angleterre et souhaite savoir ce qu'il est advenu de son père qui se trouve à Paris et ne lui a plus donné de nouvelles depuis plusieurs semaines, contrairement à ses habitudes.
Le père d'Anne n'est autre qu'Antoine. Lorsque Anne apprend la mort d'Antoine, elle ne peut que trouver cette mort suspecte.


Une agréable immersion dans le Palais Royal de Louis XVI, espace de non droit en plein centre de la capitale. On navigue dans la noblesse et ses privilèges qui la protègent des enquêtes. On a le sentiment de se déplacer dans les lieux et au milieu de la société de cette époque. On côtoie aussi les commerces, divers théâtres de cette époque.
Très documenté, il est impossible de deviner que cet ouvrage a été écrit par un Américain. La traduction participe au plaisir de la lecture.
Un roman bien construit, avec pas mal de rebondissements, une écriture fluide, les ingrédients sont là pour obtenir un roman assurant un agréable moment de lecture en nous emmenant, de surcroît, dans une période historique.

PS : un grand merci à Patman dont la remarque pertinente m'a permis de corriger la grosse erreur historique que j'avais commise dans le titre avec l'omission du I de Louis XVI.