American elsewhere de Robert Jackson Bennett

American elsewhere de Robert Jackson Bennett
(American elsewhere)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Ludmilla, le 15 mars 2021 (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 68 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 284ème position).
Visites : 3 159 

Bon livre de SF

Mona Bright, ancienne flic, hérite d’une maison à la mort de son père, maison dont son père avait lui-même hérité à la mort de la mère de Mona, qui s’est suicidée il y a trente ans.
Cette maison se situe à Wink, une ville qui ne figure sur aucune carte. Mona finit par retrouver la trace de Wink. Arrivée là-bas, elle réalise que quelque chose ne va pas. Tout est trop propre, trop… étrange.
Mona découvre que sa mère travaillait dans le laboratoire Coburn, un laboratoire top secret abandonné depuis de nombreuses années.
Que s’est-il passé ?
Que se passe-t-il maintenant à Wink ?
Les habitants sont-ils ce qu’ils semblent être ?
Au fil des pages, l’atmosphère devient de plus en plus inquiétante…

Un bon roman de SF. Rien d’exceptionnel, mais plus que correct.

Lu dans le cadre du prix CritiquesLibres 2021

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Un roman, et de la S.F. aussi …

7 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans) - 7 juin 2021

784 pages, ça en fait du volume pour pouvoir s’exprimer ! Et Robert Jackson Bennett en profite pour corser son histoire purement S.F. d’une grande première partie plus … roman.
Les vrais amateurs de S.F. purs et durs se languiront peut-être de voir les choses s’affirmer et correspondre à leur goût longtemps après l’entame de leur lecture. Ceux qui sont plus versés dans la lecture de romans (non typés S.F.), et c’est plutôt mon cas, se réjouissent d’une grande première partie, romancée et pas outrageusement S.F..
Dans cette mesure, la lecture de American elsewhere est contrastée ; la fin s’avérant, hélas pour moi, radicalement S.F. (comprendre déconnectée de toute réalité et demandant au lecteur de gober moult situations où il ne peut se retrouver).
Mona Bright, trentenaire plutôt désabusée, qui a quitté la police et qui ne se voit guère d’avenir au Texas où son père vient de mourir, saisit l’occasion d’une maison qu’il lui lègue – et dont elle ignorait l’existence – pour changer d’air et tenter de changer de vie. C’est peu de dire qu’elle va être servie, puisque cette maison est au Nouveau-Mexique, et plus précisément à Wink. Wink qui présente la particularité de ne pas figurer sur les cartes ! Qu’à cela ne tienne, Mona a décidé de partir, elle parvient à situer une localisation approximative et elle s’embarque avec quelques affaires pour Wink et sa lune rose. Oui, car Wink elle va trouver, ainsi que la maison léguée, et elle va constater très vite que là-bas la lune est rose …
S’il n’y avait que ça ! Mais ça c’est toute la beauté de toute la première moitié de ce long roman de nous faire toucher du doigt, avec délicatesse et prévenance, les particularités de Wink et de ses habitants. C’est personnellement la partie que j’ai appréciée.
Parce qu’après, la S.F. remontant à la surface les choses vont sérieusement s’accélérer et larguer le lecteur attaché à un minimum de cohérence. Et Mona va s’apercevoir qu’il y a davantage de choses qu’elle s’imaginait qui la lie à Wink et son histoire …
Bon, au moins j’en aurai profité le temps d’une bonne moitié !

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