HPL / Celui qui bave et qui glougloute
de Roland C. Wagner

critiqué par CC.RIDER, le 15 novembre 2020
( - 65 ans)


La note:  étoiles
Divertissant
Dans le sauvage Ouest sauvage, une patrouille de tuniques bleues est attaquée par des guerriers Peaux-Rouges d’autant plus déchaînés qu’ils bénéficient de l’appui de monstres martiens à quatre bras qui disposent d’armes à rayons laser particulièrement meurtrières. De défaites en défaites, les Américains perdent du terrain devant l’avancée indienne. La Frontière recule de plus en plus, jusqu’à ce que des Vénusiens débarqués de leurs énormes engins spatiaux, ne mettent un coup d’arrêt aux victoires des Martiens et des Peaux-Rouges. L’ennui, c'est que ces Vénusiens sont de grandes créatures aux anatomies d’insectes coriaces qui risquent de se retourner un jour contre leurs alliés. Lévèque, savant d’origine française, tente de trouver une explication à cette arrivée de monstres dans un livre maléfique, le terrible « Nécronomicon », découvert dans une bibliothèque de la ville de Providence…
« Celui qui bave et qui glougloute » est une longue nouvelle ou novella d’une centaine de pages en forme de parodie amusante de l’univers de Lovecraft transposé dans un Ouest fantasmé. Roland C. Wagner fait intervenir dans son histoire plutôt déjantée tous les héros de son enfance, Kit Carson, Buffalo Bill, les frères Dalton, Calamity Jane, Wyatt Earp, Nat Pinkerton (la fille) et quelques autres. L’ouvrage est précédé par « H.P.L.», biographie imaginaire et un brin fantaisiste du célèbre Lovecraft qui aurait vécu 101 ans. Et il s’achève sur deux interviews de l’auteur expliquant la genèse des deux textes. L’ensemble est amusant et divertissant, sans plus. On n’atteint pas des sommets dans l’humour, mais ça se lit avec un certain plaisir.