L'âme de l'Ardenne
de Louis Wilmet

critiqué par Catinus, le 15 septembre 2020
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Anecdotes ardennaises
Né à Fosse en 1881, écrivain, poète, journaliste, peintre, autodidacte, historien, Louis Wilmet s’installa à Genval en novembre 1924. Il y mourut en 1965.
Basé sur la rencontre d’un peintre avec un vieil ardennais qui connut le pays au 19 ème siècle, « L’âme de l’Ardenne » nous remémore ou plutôt nous raconte une foule d’anecdotes hautes en couleur qui se sont déroulées dans le massif forestier wallon. Avant qu’elles ne sombrent dans l’oubli …

Extraits :

- La lune est claire. La lune brille en faucille au milieu du semis des étoiles, et, un instant penchée vers les grands bras étendus du crucifix qui dresse sa douleur au bord du chemin, le baise silencieusement, puis plonge son reflet dans la mare argentée.

- Le « Miserere « ne pardonnait pas (note obstruction intestinale) : un ou deux jours de colique et on pliait bagage pour le grand départ. D’ailleurs c’était le cas pour la plupart des maladies sérieuses. On traînait quelque temps et on s’en allait plus ou moins vite. Aussi, quand on voyait le médecin, pouvait-on déjà faire signe au curé. Ils arrivaient presque toujours ensemble et souvent ils ne venaient qu’une fois. On avait moins peur de celui-ci que de celui-là.