Les Tuniques Bleues - tome 62 - Sallie
de Raoul Cauvin (Scénario), Willy Lambil (Dessin)

critiqué par Mimi62, le 26 juillet 2020
(Plaisance-du-Touch (31) - 70 ans)


La note:  étoiles
Dans la veine de la série
Pas le meilleur de la série mais on retrouve avec plaisir ces personnages que tout oppose mais qui ne voudraient pas être séparés.

Le scénario assez linéaire ne réserve guère de surprise mais garde sa fidélité à prendre ses racines dans un épisode réel de cette guerre.

Je ne me suis pas ennuyé cependant car l'atmosphère est présente ainsi que les affrontements verbaux des deux protagonistes principaux.
Si on cherche de la BD d'aventure avec du suspense à chaque page, ce n'est pas pour vous. Par contre, si vous appréciez un déroulement tranquille avec quelques situations prêtant à sourire, ne gâchez pas votre plaisir.
Hommage au meilleur compagnon de l’homme 5 étoiles

Face aux retours plutôt mauvais des lecteurs de cet albums du duo Cauvin/Lambil, j’avais décidé de ne pas l’acheter, ni les suivants d’ailleurs. Puis est paru La bataille du cratère dont le sujet m’intéressait et qui n’était d’ailleurs pas si mauvais. Puis, Cauvin ayant décidé de mourir, la nostalgie m’a rattrapé et me voilà en train de commenter Sallie, un album de plus dans la série qui en compte déjà trop aurais-je dit il y a quelques années…
Raoul Cauvin prend le prétexte d’un fait historique pour construire un scenario autour de cette anecdote : un chien s’est attaché aux soldats d’un régiment d’infanterie qui vient en renfort des troupes du général Alexander. Voilà l’occasion pour le scénariste de rendre hommage au dévouement des animaux à l’effort de guerre des hommes : les chevaux ont ainsi payé le prix fort de la folie de leur maîtres. Mais ici, c’est donc Sallie, une petite chienne qui va s’avérer d’une fidélité et d’une vaillance à toute épreuve, au point d’émouvoir ce brave Chesterfield.
Un album de plus certes, dans lequel on retrouve les ingrédients qui font le fonds de commerce de la série : les chamailleries entre Blutch et Chesterfield, les gags plus ou moins drôles, la dénonciation de la guerre, les personnages récurrents comme Cancrelat… ça revient tous les ans, c’est moins bien qu’au début mais c’est confortable… alors on s’attache.

Vince92 - Zürich - 46 ans - 23 septembre 2021