Big Bang
de Irène Jacob

critiqué par Veneziano, le 27 juin 2020
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Mort du père et naissance à venir
L'actrice Irène Jacob décrit le chevauchement de la période de deuil de son père et de la préparation de l'enfance de son enfant, pour tenter d'analyser la confusion des sentiments qui l'ont assaillie pendant cette époque chargée en émotions. Son père était spécialiste de physique quantique, d'où le titre en guise d'hommage ; aussi était-il dépressif et atteint d'une maladie rare qui l'a emporté. Il s'ensuit les raisons d'approfondir cette volonté d'analyses, cette remontée des souvenirs à exploiter au mieux pour perdurer l'histoire et la vivre au mieux.
Le concept (me) paraît intéressant mais me met mal à l'aise, tant le sujet reste très personnel, souvent intime. Cette volonté de partage veut servir d'expérience enrichissante aux autres, mais va très loin, alors que le ton et le contenu restent pudiques. C'est assez utile, mais y a-t-il besoin d'autant de détails ? Peut-être.