L’Évangile selon Yong Sheng
de Sijie Dai

critiqué par Pascale Ew., le 7 mai 2020
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Récit un peu plat
Dai Sijie relate l’histoire de Yong Sheng, son grand-père, qui s’étend sur tout le XXème siècle en Chine. A sa naissance, son père charpentier (comme Joseph) a planté un aguilaire, arbre aux vertus étonnantes. Enfant, Yong Sheng est fasciné par le pasteur américain et sa fille Mary, son enseignante. Jeune homme, il fabrique des sifflets pour pigeon, comme son père si réputé pour son art. Il entreprend des études pour devenir pasteur, mais il ne finit pas ses études car il apprend peu avant la fin une mauvaise nouvelle concernant l'accouchement de sa femme. Il se lance alors dans un long périple à la suite de l'armée rouge...
Yong Sheng survit à toutes les horreurs de ce siècle épouvantable en Chine. Une vie de misère… et de combat, même si Yong Sheng se résigne aux accusations fournies contre lui et même s’il perd la foi par intermittence. Il est souvent résigné, mais passe à travers tout.
Ce livre est parfois très long (surtout durant le périple à la suite de l’armée rouge, d’autant plus que l’auteur n’explique pas la quête du personnage principal). Le récit est très linéaire et l'auteur ne s'épanche pas sur les caractères et la psychologie des personnages. Il développe une certaine poésie - presque surnaturelle - lorsqu'il parle de cet arbre, symbole de tous les événements vécus, ou de la nature, qui apparaît comme immuable quels que soient les tribulations des humains.
Je n'ai pas été passionnée.