Les diaboliques
de Vincent Engel

critiqué par Monocle, le 11 novembre 2019
(tournai - 64 ans)


La note:  étoiles
La vengeance !
LES DIABOLIQUES, c'est l'histoire d'une vengeance ou plutôt de LA vengeance. Celle qui pollue tout et tous, le créateur comme le réceptacle. Comment vivre avec cet obsession ? ce désir hargneux de faire souffrir pour compenser. Mais compenser quoi ? Puisque rien ne peut reconstruire le passé.
Que de nuits blanches et tourmentées, que de hargne, que de tourments. C'est trop pour moi. J'aurais noyé mes vengeances en souvenirs opaques dans des bains de vodka, je les aurais enfumés dans les vapeurs de l'opium ou que sais je ? Mais les tricoter à l'infini comme l'esprit tortueux de l’auteur parvient à nous le définir ! NON. ou alors de façon moins fatigante.

Nous sommes en 1855, cet homme qui se meurt dans la misère fut riche et empli d'espérance. La vie s'offrait à lui. L'auteur écrit que la plus belle ruse du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas. Cet homme qui respire un peu en haletant se nomme GUSTAVE MORGAN. Il lui reste quelques soupirs encore... mais le pire est à venir !

Qu'en penser ?
Engel est un auteur ambigu. Il faut se masser les tempes pour absorber sa pensée. Il est propriétaire d'un esprit bien construit, je l'ai aperçu à la foire du livre à Bruxelles il y a quelques années, il semble bien fait de sa personne. Je lis ses livres avec intérêt mais je préférerais éviter de passer un réveillon de Noël avec lui. De toute façon le problème ne se pose pas, je déteste les réveillons et Monsieur Engel ne m'a jamais invité.
Conclusion : à lire oui certainement, mais choisir son moment i