Oranges amères
de Liad Shoham

critiqué par Darius, le 7 août 2019
(Bruxelles - - ans)


La note:  étoiles
Imbroglio
Thriller israélien sur fond de campagne électorale. On comprend vite que toutes les campagnes dans tous les pays se passent quasi de la même façon : corruption, dessous de table, manipulations médiatique, suicides camouflés, assassinats..

« Il est toujours bon de détourner l’attention du public sur des questions qui ont une apparence idéologique… »

« Il éprouva une jubilation à jouer avec l’opinion publique pour exploiter la bêtise des gens.. »

« Il connaissait bien les politiciens, il savait qu’ils ne s’intéressaient qu’à leur petite personne. Qu’ils changent d’avis, d’alliances, et n’agissent qu’en fonction de ce qui est bon pour eux. Tôt ou tard, ils réalisent que c’est la seule façon de survivre. »

Dans ce thriller, un journaliste d’investigation disparait, on le déclare suicidé car il estimait qu’il n’était pas prêt à la paternité lorsque sa compagne lui annonce qu’elle est enceinte.. L’arme du crime a été tirée par un droitier et selon l’enquête, le journaliste était gaucher. Bizarre cette affaire..

L’enquêtrice est une femme, Anat, sur le point d’épouser le fils du maire qui n’est pas tout blanc dans cette affaire.. le maire se retrouve assassiné à son tour..

Beaucoup d’intérêt en jeu dans cette petite ville de Petah Tikva, proche de Tel Aviv…

La fin me laisse sur ma faim. Trop d’imbroglio, on ne s’y retrouve plus. Et Faro, cet ancien truand qui est dans une multitude de magouilles s’en sort comme par enchantement. Un peu décevant le dénouement de cette affaire.