Le chien
de Éric-Emmanuel Schmitt

critiqué par Catinus, le 30 juillet 2019
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Dis donc, on dirait du Armel Job !
Samuel Heymann avait été pendant des décennies le médecin d’un bourg de la province du Hainaut en Belgique. Après la disparition de sa femme, il avait élevé seul sa fille unique. Il était apprécié et on l’avait toujours vu avec, à ses côtés, un beauceron qui répondait au nom de Argos. C’est la merveilleuse l’histoire de ces deux amis (un peu plus que deux quand même) que nous raconte ici E.E. Schmitt avec le talent, l’intelligence et l’habileté qu’on lui connait.
Dis donc, on dirait de l’Armel Job !

« Le respect de l’homme je l’ai appris de mon chien Argos. »
« Si les hommes ont la naïveté de croire en Dieu, les chiens ont la naïveté de croire en l’homme. »
La sagesse animale 7 étoiles

Cette courte histoire qui fait partie du recueil “ Les deux messieurs de Bruxelles”, mais qui a aussi été publiée séparément, raconte l’histoire d’un médecin qui se donne la mort, 5 jours après l’accident qui emporte son chien « Argos ».

On découvre que ces quelques jours entre les deux disparitions ont été consacrés à la rédaction des mémoires de Samuel qui a vécu l’enfer et qui a été sauvé à plusieurs reprises par « le chien Argos », qui au fil des ans a été remplacé par un autre de la même race.

Le roman qui est en lien avec la récente commémoration de la libération du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945, nous délivre une série de messages sur les valeurs humaines. Cependant, même s’il s’agit d’un thème qui ne doit jamais se tarir, j’avoue que le style un peu trop convenu d’Eric-Emmanuel Schmitt certes reste bon, mais ne me conduit plus à l’enthousiasme comme dans ses premiers romans.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 29 janvier 2020