Attends-moi au ciel
de Carlos Salem

critiqué par Jfp, le 8 juin 2019
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 75 ans)


La note:  étoiles
une blonde sans faux-col
Doña Piedad de la Viuda, une grenouille de bénitier madrilène approchant la cinquantaine, vient d’apprendre la mort brutale de Benito, son mari, décédé dans un accident de voiture alors qu’il s’apprêtait à partir au Brésil au bras de sa dernière conquête. Personne ne donne cher de sa peau à la tête de l’entreprise que dirigeait son mari, elle qui se contentait de signer sans les lire les chèques et les ordres qu’on lui présentait. Mais c’est sans compter sur ce double qui l’habite, celui d’une véritable bombe anatomique qui n’a pas froid aux yeux (ni ailleurs) et n’hésite pas à braver tous les dangers pour arriver à ses fins. Le combat de l’ange et du démon va commencer, pour le plus grand plaisir du lecteur qui va aller de surprise en surprise. Les fans de Carlos Salem vont même retrouver un personnage d’un de ses précédents polars, un certain Raúl Soldati (voir "Aller simple"), qui apparaît ici avec une personnalité totalement différente. Une plaisanterie de plus de l’auteur, qui n’en est pas avare dans ce polar un peu moins déjanté que les précédents mais tout aussi cocasse et surprenant…