La conscience des plantes
de Joseph Scheppach

critiqué par Colen8, le 16 mars 2019
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Nos cousins les végétaux
L’éventail des perceptions des plantes, leurs propriétés auto-poïétiques, leurs ressources en apparence inépuisables en étonneront plus d’un. Sensibles aux vibrations elles détectent la lumière (longueurs d’ondes optiques), la musique et les sons (longueurs d’ondes acoustiques). Par le truchement de composés chimiques elles émettent et reçoivent des signaux, pour avertir leurs semblables ou se prémunir d’un danger, pour leurs besoins de reproduction. Grâce à leurs nombreux capteurs et à leurs horloges internes elles s’adaptent à l’environnement, aux conditions météorologiques, régulent leurs cycles de croissance, développent une aptitude symbiotique entre elles, avec des champignons comme avec certains insectes, montrent une longévité à nulle autre pareille. Elles nourrissent tout ce qui bouge sur terre et plus encore quand leurs molécules deviennent nos médicaments.
Que d’intelligence possèdent-elles de la racine à la cime des arbres, y compris quand l’agencement des pousses sur une plante quelconque adopte une suite de Fibonacci ! Malgré tout il reste encore tant à découvrir sur la biologie végétale dont la complexité au niveau moléculaire ne le cède en rien à celui de la biologie animale. Déjà on a ici une initiation solide à la vie des plantes, à leur évolution depuis les origines, à leurs énormes capacités de régulation et de régénération qui pourraient bien apporter des solutions performantes vis-à-vis du changement climatique. Une des perspectives prometteuses apparaît dans la photosynthèse artificielle, non seulement pour réduire les excédents de dioxyde de carbone responsables d’une partie des gaz à effet de serre mais en même temps pour produire de l’énergie bon marché.