Vasarely - Le partage des formes
de Collectif

critiqué par Veneziano, le 10 février 2019
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
La géométrie et l'optique au service d'un beau universel
Victor Vasarely, artiste plasticien hongrois ayant pratiqué essentiellement en France, a contribué le mouvement optique, ou Op' Art, dans les années 1950. S'il a commencé à peindre des sortes de trompe-l'oeil sur motifs zébrés ou tigrés, il en est progressivement venu à épurer ses lignes vers des formes géométriques, car ils reprennent ce qui existent dans le cosmos et contribuent à un aspect universel de la communication et de la beauté. L'effet de vibration est rendu par des ondulations et un jeu restreint de couleurs qui contrastent fortement entre elles et dont les teintes s'éclaircissent ou s'assombrissent au fur et à mesure de l'évolution de la toile. L'optique est rapidement liée au cinétique car il tente de donner l'illusion du mouvement, là où le second mouvement l'intègre dans l'oeuvre.
Vasarely a voulu créer une oeuvre sociale. Cela l'a amené à se rapprocher d'artistes comme Françoise Hardy et David Bowie, dont il a pu intégrer l'image dans ses oeuvres.

Ce livre retrace de manière synthétique la première rétrospective consacrée à l'artiste à Paris, tenue au centre Pompidou. S'il n'en constitue pas le catalogue, il représente une synthèse de l'événement dans la série des livrets cartonnés quasi-carrés, minces mais d'assez grand format. Il permet d'en apprendre en peu de temps et de garder trace de l'exposition.