Parleur ou les chroniques d'un rêve enclavé de Ayerdhal, Jean-Claude Dunyach

Parleur ou les chroniques d'un rêve enclavé de Ayerdhal, Jean-Claude Dunyach

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Cuné, le 12 juin 2004 (Inscrite le 16 février 2004, 56 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 202ème position).
Visites : 4 321  (depuis Novembre 2007)

La naissance d'une démocratie...

C'est un livre merveilleux ........

L'histoire : Au pays de Macil, un Parleur arrive un jour à la colline. Fort d'une amitié épistolaire avec le poète-penseur-héros local assassiné, il s'établit et s'intègre aux Enselvains, taverne locale ayant donné son nom aux habitués qui la fréquentent. Survint un hiver d'une dureté extrême. Parleur va proposer une nouvelle façon de vivre et de survivre aux collinards, puis une ébauche de démocratie et en tous points, une grande leçon de vie.... et de mort.

Je ne sais pas vraiment à quel moment le déclic s'est fait pour moi. Loin dans le livre en tout cas. Comme ça, d'un coup, tout a pris sens et je n'ai plus pu le lâcher. AAAAAh il y a des scènes, des passages d'une beauté totale. D'aucuns vous décortiqueraient brillamment ici les idées politiques, mais moi ce que j'ai aimé par dessus tout c'est de m'attacher si fort aux personnages. Je défie quiconque de ne pas avoir les yeux humides aux dernières paroles de Halween.

Ce n'est pas facile facile à lire (pour moi !) mais la portée des idées et des personnages vaut le coup.

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Les éditions

  • Parleur ou Les chroniques d'un rêve enclavé [Texte imprimé] Ayerdhal
    de Ayerdhal,
    J'ai lu / J'ai lu.
    ISBN : 9782277260202 ; 2,98 € ; 21/10/1999 ; 308 p. ; Broché
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Lutte

7 étoiles

Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 63 ans) - 27 mai 2018

Dans un monde médiéval imaginaire, la cité de Macil s’apprête à affronter l’hiver. La famine et la misère sont partout et le prince qui ne pense qu’à guerroyer avec ses voisins presse les habitants d’impôts de plus en plus lourds. Perché sur les hauteurs, le quartier de la colline essaie de s’organiser pour survivre aux rigueurs de la mauvaise saison. Guidé par la sagesse d’un étranger que tout le monde nomme le parleur, les collinards se serrent les coudes et partagent leurs ressources. Le but est avant tout de survivre mais cette entraide donnera des idées aux Citadins qui rêvent maintenant de liberté. La colline ferme alors ses portes et entre en lutte contre la tyrannie des puissants et du clergé. Ayerdhal nous raconte l’histoire de cette révolte éphémère puisque dès le début, on se doute que cette utopie ne durera pas. Grâce à une belle galerie de personnages, nous vivons au cœur du quartier et nous en partageons les doutes, les craintes et les espoirs. Une belle histoire, parfois un peu naïve mais très forte en émotions. Un joli rêve.

Ayerdhal, un auteur à découvrir!

7 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 44 ans) - 16 avril 2007

Ayerdhal est vraiment un auteur que j'aime beaucoup. Ses idées politiques me sont sympathiques et en général ses histoires sont très agréables à lire.

Dans "Chronique d'un rêve enclavé" j'ai été un peu moins conquis que dans les autres ouvrages que j'ai lus de lui. Sans doute parce que l'histoire est plus prévisible, que les personnages sont trop nombreux et pas assez développés.

Néanmoins c'est un vrai plaidoyer pour la démocratie et la non-violence pas désagréable à lire. A mettre entre toutes les mains donc!

Un petit extrait pour conclure vaut mieux qu'un long discours:

« Tu es soldat, Nielli, tu sais te battre ! Moi pas ! En apparence, cela te donne un avantage, car chaque fois que nous ne sommes pas d’accord, tu n’as qu’a lever la main sur moi. Si je persiste, il te suffit de cogner plus fort ou de m’enfoncer ton couteau dans le ventre. J’en crèverai peut-être, mais cela ne prouvera pas que j’ai tort. Et un jour, tu finiras par tomber sur un type plus fort que toi, ou une lame plus vive, qui te fera taire comme tu m’as fait taire. Cela ne prouvera pas davantage qu’elle a raison. »

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