Arlequin poli par l'amour et autres pièces en un acte
de Pierre de Marivaux

critiqué par Veneziano, le 28 octobre 2018
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Des entrelacs amoureux, en présence d'Arlequin
Ces trois pièces en un acte de Marivaux évoquent les complications en amour, Arlequin restant un personnage commun, principal dans la première, secondaire dans les deux dernières.
Dans Arlequin poli par l'amour, il est enlevé par une fée tombée amoureuse de lui. Elle se désole tout d'abord de son manque d'esprit, de ses origines rustres, puis du fait qu'il préfère une femme de sa condition, une bergère. Aussi ruse-t-il pour arriver à ses fins, en faisant croire un temps qu'il répond à ses avances, pour lui subtiliser sa baguette et profiter de l'amour qu'il recherche.
Dans l'Hériter de village, un couple rural de basse extraction recrute un valet ayant servi à la Cour, ce qui lui donne des envies d'ascension sociale à leurs risques et périls.
Dans la Méprise, un marquis tente vainement de séduire une femme du monde, se fait éconduire, rencontre sa soeur avec qui il la confond pour reprendre la conversation du matin, ce qui aboutit inévitablement à un quiproquo.

L'amour est toujours contrarié dans ses formes instinctives, la ruse, le hasard et l'hypocrisie venant compliquer les choses.
Rien n'est fondamentalement inoubliable dans ces trois pièces courtes, mais elles restent agréables, présentent déjà le mérite de faire réfléchir sur la franchise et les difficulté de choisir en amour.