Max Ernst - l'imagination en jeu
de Collectif

critiqué par Veneziano, le 15 août 2018
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Décors et astronomie imaginaires
La Mairie de Cannes organise, pendant l'été 2018, à son musée de la Malmaison, une exposition consacrée aux oeuvres tardives de Max Ernst, installé à Seillans, sur la Côte d'Azur, à partir de 1964. Il continue à concevoir des peintures de décors fantasmagoriques, notamment une belle Dernière forêt, grande forme bleue, des sculptures humanoïdes d'inspiration animale et se lance dans la représentation d'un langage extra-terrestre et de ce qu'il perçoit ou imagine de l'astronomie qui le passionne. Des figures quasi-cunéiformes, des silhouettes simplifiées et stylisées sortent de son esprit pour concevoir un nouveau monde, un mode de communication inter-planétaire, sans doute pour pouvoir interagir avec de nouvelles espèces restant à découvrir.
Ce monde onirique déconcerte, s'avère porteur d'une poésie certaine. Il est intéressant à découvrir. Ce catalogue me paraît beau et digne d'être découvert.