Le retour de Jules
de Didier Van Cauwelaert

critiqué par Pascale Ew., le 15 juillet 2018
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Suite un peu bâclée
Dans cette suite, Jules n’en fait qu’à sa tête. Il est tombé amoureux et avec sa compagne, il fait les 400 coups. Il a mordu un jeune garçon qui a fini à l’hôpital et s’est fait enfermer pour être exécuté. Zibal et Alice se sont séparés parce qu’elle soupçonnait son amant de la tromper. Devant la gravité de la situation, Alice rentre de Thaïlande – où elle apprenait aux éléphants à peindre – pour faire front ensemble. Entre-temps, Jules s’est échappé alors qu’on voulait lui faire rejouer une reconstitution. S’ensuit une course poursuite du couple canin par celui d’Alice-Zibal reconstitué. Mais quelle mouche a donc piqué ce chien ?
Toute l’histoire est saupoudrée de psychologie à deux balles, surtout concernant les chiens qui, à en croire l’auteur, réagiraient comme des humains, voire même des extrasensoriels. J’ai eu du mal à suivre parmi tous les narrateurs et le style parfois trop compliqué et pas assez abouti. Cela m’a donné l’impression que l’auteur avait un peu bâclé l’écriture, ainsi que dans le déroulé des rebondissements. J’ai été carrément irritée par tous les personnages qui sont tous amoureux de l’un ou l’une, à la-je-t’aime-moi-non-plus, dans des imbroglios pas possibles !
J'apprécie toujours l'humour de l'auteur, mais cette fois-ci , il a rallongé la sauce et c'est un peu trop tiré par les cheveux.