Le Paris des merveilles, tome 3: Le Royaume immobile
de Pierre Pevel

critiqué par Fanou03, le 13 juillet 2018
(* - 48 ans)


La note:  étoiles
Le temps des anarchistes
Les élections au parlement des fées approchent, et revêtent un caractère exceptionnel par les nouveautés qu’elles engendrent cette fois-ci : un représentant des hommes va être désigné, et les dragons pourront siéger à nouveau suite au traité de paix passé avec les fées. Tout cela n’est pas du goût de tout le monde : un groupe de clandestins qui luttait contre l’hégémonie des fées refait surface et menace de poser des bombes dans Paris. Louis Griffont et l’audacieuse Isabelle de Saint-Gil se retrouvent encore une fois mêlés à tout cela !

Des trois volets du Paris des Merveilles c’est peut-être bien celui que j’ai pris le plus de plaisir à lire. L’écriture, d’une extrême fluidité, et le scénario, simple mais toujours habilement monté de façon non linéaire par un Pierre Pevel en pleine forme, font du Royaume Immobile une très agréable récréation. Bien sûr comme d’habitude on y trouve son lot de poncifs et ce qu’on pourra juger comme étant des facilités. Mais quand même : l’atmosphère assez originale de ce Paris du début de vingtième siècle fréquenté par les êtres fabuleux présente beaucoup de personnalité et s’avère extrêmement attachant. On regretterait presque que Pierre Pevel se soit arrêté en si bon chemin, tant l'univers et les personnages me semblent avoir un énorme potentiel !