Cécile, ma fille, ma disparue
de Jonathan Oliver

critiqué par DODODLB, le 25 juin 2018
( - 69 ans)


La note:  étoiles
UN CRI D'AMOUR
Ce livre est un véritable cri d’amour d’un père, Jonathan Oliver, à sa fille, Cécile Vallin, disparue sans laisser de trace le 8 juin 1997.
Une jeune fille de 17 ans qui s’apprêtait à passer les épreuves du BAC, et qui disparait à Saint-Jean de Maurienne, alors que la dernière fois qu’on l’aperçoit elle marchait le long d’une route départementale. Depuis plus rien, plus de nouvelle, plus aucun signe de vie.
Son père, d’origine anglaise, est au moment des faits séparé de la mère de Cécile. Dévasté par la disparition de sa fille, il ne perd pas espoir pour autant et se bat pour faire éclater la vérité et retrouver Cécile. Toutes les pistes sont alors envisagées, mais l’enquête piétine, et les témoignages plus ou moins farfelus se succèdent. Enlèvement, accident, meurtre, disparition volontaire, les heures, les jours puis les années passent et Cécile ne réapparait toujours pas.
Alors, Jonathan Oliver craint plus que tout la fermeture du dossier, le fameux non-lieu qui sonnerait le glas de l’enquête. Comme dans beaucoup d’affaires criminelles ou de disparitions, les juges d’instruction se succèdent sans apporter la moindre réponse à la famille, qui a le sentiment que toutes les pistes n’ont pas été suffisamment exploitées.
Ce livre très poignant s’adresse à Cécile, c’est le cri du cœur d’un père que la disparition de sa fille a brisé, mais qui tant d’années après espère encore qu’il saura un jour la vérité.