Le Corps du roi
de Stanis Perez

critiqué par Colen8, le 16 juin 2018
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Anecdotique
Depuis le Moyen Âge sous la monarchie absolue le roi s’est vu octroyer par le sacre et l’onction de la Sainte Ampoule une existence symbolique s’ajoutant à la vie biologique d’un corps soumis aux mêmes vicissitudes que tout le monde. On l’a même crédité, ce roi, d’un pouvoir thaumaturgique largement assimilé à la superstition dès avant la période des Lumières. La décapitation de Louis XVI en 1793 ayant définitivement aboli cette légitimité quasi divine aucun de ses successeurs n’en a plus bénéficié par la suite.
Les digressions sur des détails de santé, de comportement, de conformation des princes et de leurs familles sont plus ou moins pertinentes si ce n’est que ces petites histoires, déjà connues, dans la grande Histoire ont été transmises par les historiographes, les médecins royaux (archiatres), les ambassadeurs étrangers et autres observateurs participant au protocole curial. Les nombreux extraits reproduits dans la langue de chaque période prise en compte peuvent être considérées avec curiosité.