La Forêt d'Apollinaire
de Christian Libens

critiqué par Catinus, le 29 mai 2018
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
C'est sympa !

Le poète Guillaume Apollinaire a séjourné à Stavelot en 1899. C’est cet épisode de sa vie que l’écrivain liégeois, Christian Libens, nous raconte sous forme de roman. Des amitiés viriles lors de promenades dans les Hautes-Fagnes, des baignades dans l’Amblève, des répétitions d’une pièce de théâtre, des pèkets, et même une idylle de Guillaume pour une certaine Maria (Marèye).
C’est sympa !

Extraits :

° Et ces souris de gomme verte ? et les lacets de jus noir ? et ces cuberdons rouges que le vicaire nous défendait d’appeler « chapeau de curé » ? Depuis quand ne suis-je plus remonté à la maison en suçant une « chique sur un bois » ?

° Un hêtre, ce n’est pas un arbre comme les autres. Tous les hêtres sont des arbres femelles. Un hêtre, c’est presqu’une femme !
Je demande à moitié sérieux :
- Et les sapins, alors, tous ces Preussenbaumen ?
- Ah, les sapins, c’est des femmes aussi ! Avec un autre charme. Plutôt des femmes de nuit … De sombres catins. Des putains aux yeux charbonneux ! Des putes ! Des hectares de putes !