Saint Jérôme : Père de la Bible
de Régine Pernoud

critiqué par Hexagone, le 5 mai 2018
( - 53 ans)


La note:  étoiles
Jérôme de Stridon
Saint Jérôme, tout le monde connaît, c'est le traducteur de la bible.
Ok, mais à part ça ?
C'est vrai que l'on ne sait pas grand chose de lui.
Ce court livre de Régine PERNOUD, bien connue comme écrivain spécialiste du moyen-âge et ayant écrit des livres concernant Jeanne d'Arc, fait la synthèse de ce saint emblématique.
Né à la fin du quatrième siècle au nord-est de l'Italie actuelle au sein d'une famille chrétienne, St Jérôme va vite, après des études classiques, se sentir attiré par la vie religieuse.
Il va avoir des maîtres illustres, comme Didyme l'aveugle, va beaucoup voyager, se retirer au désert, vivre le monachisme, et traduire la bible dont les différentes versions ne le satisfont pas.
Sa traduction sera connue sous le nom de Vulgate.
C'est évidemment un érudit, il parle le latin, le grec, se rendra à Bethléem pour y apprendre l'hébreu, il écrira moult traités sur la religion. Il aura une correspondance très dense avec les lettrés de l'époque sur des sujets traitant surtout de spiritualité.
C'est une époque passionnante que celle des premiers siècles du christianisme.
Les dogmes se mettent en place, des hérésies font surface tel l'arianisme. Les églises se scindent en différents courants qu'il faudra vaille que vaille unifier autour d'un dogme catholique. Ce dont se chargeront les différents conciles.
C'est tout cela que Régine Pernoud développe dans ce livre qui permet de découvrir rapidement ce père de l'église.
Une synthèse qui fait le tour du personnage, offrant l'essentiel au lecteur dilettante, le passionné devra approfondir sa curiosité avec d'autres ouvrages plus fouillés.