Les montagnes mouvantes
de Jean-Claude Le May, Doris Le May

critiqué par CC.RIDER, le 17 avril 2018
( - 65 ans)


La note:  étoiles
Retour à l'âge de pierre
Sur la Terre désolée du XXXème siècle, la vie est redevenue depuis longtemps sauvage et primitive. Onde, femelle de la tribu des Alertes, s’est mise à l’écart pour pouvoir accoucher d’un petit mâle. Mais elle meurt en mettant au monde son enfant dans une solitude totale. Pour respecter la tradition, Kasseur le fort, Tac-Tac, Taboun et la plupart des chasseurs de son clan doivent abattre un taure, sorte de taureau géant doté de cornes énormes, et oindre de son sang le nouveau-né pour qu’il puisse devenir un futur grand chef. On l’appèlera Criss. Toute sa destinée a été tracée par les Scienceux, sorte de chamans détenteurs de la connaissance des traditions et du passé des Alertes. L’initiation de Criss sera un moment clé de sa jeune existence…
Paru en 1971, « Les montagnes mouvantes » fait partie de la collection « Anticipation-Fiction » du Fleuve Noir. Ce n’est pas vraiment un roman de science-fiction, pas de voyage dans les étoiles, pas de space-opéra, pas de grande avancée technologique, mais plutôt de l'archéo-futurisme c’est-à-dire un retour en arrière suite à un grand cataclysme très vaguement évoqué. L’humanité ou ce qui en reste est revenue à l’âge de pierre. Cette histoire se réduit à un récit de chasses à l’ours, au tigre à dents de sabre et autres animaux préhistoriques (excepté les dinosauriens). Le lecteur se retrouve projeté dans un univers genre « La Guerre du feu » de Rosny Aîné ou « Les enfants de la Terre », la fameuse saga de Jean M.Auel. L’écriture est agréable pour de la littérature de divertissement. On regrettera tout de même un manque d’originalité. Les rebondissements attendus finissent par lasser un peu. Evidemment, on préfère les originaux à cette pâle copie.