Cabossés en série : Dernières nouvelles exclusives de la folie ordinaire
de Henri Cachia

critiqué par Henri Cachia, le 24 mars 2018
(LILLE - 62 ans)


La note:  étoiles
Pas mal à mon avis... A vous de juger...
ATTENTION... ATTENTION demandée... CECI N'EST POINT UNE CRITIQUE... MAIS BIEN UNE SIMPLE PRESENTATION DE MON PREMIER LIVRE DE FICTION...


QUATRIEME DE COUVERTURE :


Au secours!
"C'est comment qu'on freine,
je voudrais bien descendre de là!"*1

Voici les dernières nouvelles exclusives de la folie ordinaire.

Il n'y a pas d'intrigue policière, dans la mesure où chaque protagoniste ne se cache mais au contraire dévoile ce qui l'a amené, selon lui, à certains excès.

D'une faille, d'un petit dérapage, d'une trahison naît l'impensable cruauté. Des sentiments exacerbés et frustrés jaillissent des actes ignobles justifiés par un instinct de vengeance.

On ne lira pas les raisons improbables de cette mise à la marge mais les conséquences en sont sanglantes.

Dix nouvelles, dix portraits de "Cabossés en série", dix histoires sans fausse pudeur de ceux que la société rejette en les qualifiant de monstres, oubliant au passage qu'ils font le sale boulot pour elle.

Un bidasse, un tueur à la retraite, un patient face à son psy, un adepte de la performance artistique, un écrivain, un élève tortionnaire et bien d'autres encore composent ce bestiaire tragi-comique.

Tous ont le même credo : "Allez au diable... Je vous déteste tous."*2

Henri Cachia, principalement acteur et comédien de théâtre - par goût - formé au T.P.F. (Théâtre Populaire des Flandres, CDN), puis cofondateur et directeur du Théâtre de La Chandelle pendant sept années, avant de se lancer dans l'intermittence du spectacle, durant laquelle il a collaboré avec différents Centres Dramatiques Nationaux, Scènes Nationales, et jeunes compagnies. Egalement quelques tournages et doublages cinématographiques.

*1- C'est comment qu'on freine ? 1982 – Philips. Paroles : co-écrites Serge Gainsbourg/Alain Bashung. Musique et interprétation d'Alain Bashung.
*2 – Samuel Hall. 1998 – Barclay. Paroles et musique Rodolphe Burger et Olivier Cadiot. Interprétation d'Alain Bashung.
Illustration 1ère de couverture : copyright Frédéric Mélis
EXTRAITS :

1-VIVEMENT LA RETRAITE : p.17... « … Elle se disait artiste, sans préciser le domaine dans lequel elle exerçait. Il perçut le mot de performance, se demandant où diable elle voulait bien en venir exactement... »...

2-TU ES DANS TON BON DROIT : p.30... « … Le psy était embarrassé. Lui qui n'avait jamais raté une occasion de rappeler à ses analysants « de ne jamais céder sur son désir ». Désormais, il avait un problème... De Taille... Qui n'allait pas tarder à devenir colossal... ... »...

3-DANS L'OEUF : p.48... « … Lorsqu'il reçut l'enveloppe à en-tête de sa maison d'édition, son cœur se mit à battre la chamade. Il savait que le premier relevé des ventes, tant attendu, se trouvait à l'intérieur... »...

4-LA QUARANTAINE : p.58... « … Je vivais caché, ne sortant que tard le soir, rasant les murs, craignant à tout instant que quelqu'un m'adressât la parole, pour une raison ou une autre... »...

5-LE P'TIT NANARD : p.79... « … Après six meurtres très distincts les uns des autres quant à leurs déroulements, nous estimâmes posséder suffisamment de matière pour nous atteler à la rédaction définitive du manuscrit... »...

6-LA CHENILLE : p.85... « … Me voilà désormais à la jonction entre obligation militaire et vie civile. Il va falloir vraiment travailler maintenant. Et je ne suis pas du tout sûr de cette évidence-là. Mais alors, pas du tout... »...

7-TIM, GABIN ET MOI : p.91... « … Tim supportait mal les frustrations. Chacun de ses désirs devant être rapidement satisfaits. L'assouvissement éprouvé le relançait aussitôt vers une autre quête ou conquête... »...

8-LE FILET A BAGAGES : p.110... « … Il fait noir maintenant dans le compartiment. Tout le monde semble dormir. La porte coulisse lentement. Une silhouette se découpe, un moment, dans l'encadrement... »...

9-LA FAUTE A QUI ? : p.115... « … Elle avait décider de le tuer. Une correction ultime, en quelque sorte. Elle voulait avoir sa peau, au sens propre, comme il avait eu la sienne auprès de ses employeurs, au figuré... »...

10-CHEZ NINI : p.133... « … Elle m'appelle. J'accours parce que je n'ai pas envie de recevoir une gifle devant tout le monde et me hisse sur la table autour de laquelle tous les invités déjeunent... »...