Napoléon n'égale pas dictature

L'auteur défend bec et ongle le grand homme. Non, ce n'est pas un dictateur, il est la suite logique de la révolution, de la république attaquée de toute part, de la nécessité d'une organisation consulaire qui aboutit forcément à la prise du pouvoir par un homme fort et ..."compétent" pour sauver la France.
Bien vu, bien argumenté (l'histoire de la Rome antique est pareille si on veut),avec des reconnaissances des faiblesses du bonhomme, faiblesses surtout dans la mise en place de ses familiers à des postes ou ds trônes pour lesquels la compétence, justement, était absente ou presque,sauf exception (ex le trône de Suède).
L'auteur montre également combien l'Angleterre est responsable des guerrres successives (les diverses coalitions) qui étaient amenées par la rupture des traités (provoqués par les anglais). ces derniers ne pouvaient accepter l'idée d'une France puissante dominant l'Europe, bien sûr! Sans oublier la noblesse qui ne pensait qu'à 1 chose:recouvrer son ancien prestige et pouvoir.
L'auteur parle aussi des erreurs de jugement, du double jeu de Talleyrand qui prépara la suite longtemps à l'avance, etc...
Je ne parle pas du génie militaire, bien sûr qui y est aussi décrit, avec également les fautes ou les illusions stratégiques.
Bref, j'estime également que l'arrivée au pouvoir d'un homme fort était évidemment obligatoire, et lui y est allé très fort, là! Mais c'était bien la seule solution pour garder la France souveraine. Cette image ainsi que l'aura de Bonaparte ont emporté dans un courage et dans une volonté incroyable des hommes dans des batailles que la France a presque toutes gagnées. Le "presque" fait hélas toute la différence...
Alors? Indulgent pour Napo, l'auteur?
Wouais, on peut le dire, mais j'aurais vachement envie de dire comme lui.
Une petite réflexion pour les antagonistes qui estiment que Napo a fait pire que bien: comment çà se fait que s'il était dictateur, le code dit Napoléon est et reste à la base du code civil des pays européens démocratiques? (sans parler de ce que serait devenue la révolution et donc la france, et donc le français s'il n'y avait pas eu qqu'un pur la sauver cete révolution?)
Otto

• 

  Napoléon, jeudi 12 octobre 1809 [Texte imprimé], le jour où Napoléon faillit être assassiné Jean Tulard

  de Tulard, Jean
  J.-C. Lattès / Une Journée particulière (Paris).
  ISBN : 9782709613750 ; 7,97 € ; 01/01/1994 ; 187 p. p. ; Broché

  Go Amazon