Fais-moi frémir...
de Bénicien Bouschédy, Collectif Plumes ébènes, Elie Elisabethe, Ilyria Kébu, Edna Merey-Apinda

critiqué par Imani, le 16 janvier 2018
(Toulouse - 43 ans)


La note:  étoiles
Captivée dès le début.
Que nous dit la quatrième de couverture?
"Il y a dans ‘’Fais-moi frémir’’, une réelle fascination, une captation du lecteur, fruit d’un incontestable jeu poétique sur le dire et un travail sur l'imagination qui, somme toute, donne à cette œuvre du plaisir, toute son authenticité en même temps que sa littérarité, autrement dit sa valeur littéraire. "

Je me suis laissée happer par la lecture de ce livre, lu en format Kindle avant sa sortie en format papier.
Que dire?
C'est une belle découverte. Le livre nous invite à pénétrer dans l'imaginaire de plusieurs auteurs, qui ont chacun leur sensibilité, leur vérité.
Chacune des plumes réunies dans cette oeuvre, a relevé le défit de repousser les limites de l'imaginaire en créant et mettant en scène, des personnage dans un univers érotique.
Il y a beaucoup de sensualité dans les plumes féminines. Il y a de l’âpreté de la rage en ce qui concerne les plumes masculines.

J'ai relevé de la finesse dans Jacky whisky-Coca. Il
J'ai relevé de la sensualité sublimé au plus haut point, dans Le feu d'un week-end.
Avec Demain, on enlève le bas, nous poussons les limites et passons de l'autre côté du miroir avec en prime, un relation lesbienne.
Dans Sous le sceau du péché, c'est la justesse de la langue et d u style qui m'ont émerveillée.
Âpreté et virulence des mots des scènes, dans Voluptés mortelles.
Avec Un demi kilo de poulet, nous avons droit à la chaleur des mots.
Pour ce qui est de Une femme seule s'amuse dehors, la plume se fait habilement coquine pour conter un quotidien sans fard ou la passion a foutu le camp en laissant place à la désillusion.

Ce livre, c'est 181 pages qui se lisent avec délectation.
Je vous le recommande pour une soirée au coin du feu, avec sensations garanties.