La chute de la maison Spencer
de Jacques Sadoul

critiqué par Ellane92, le 10 janvier 2018
(Boulogne-Billancourt - 48 ans)


La note:  étoiles
Petit tour en Californie
Carol Evans est toujours en "vacances forcées". Visitant la forêt de San Bernardino, en Californie, de nuit, à la sortie d'un virage elle manque de percuter un jeune garçon qui se précipite sur sa voiture pour faire du stop. A peine le temps de sortir pour voir ce qu'il en est, Carol et l'enfant sont pris pour cible par un tireur embusqué. Carol riposte, et s'enfuit avec le gamin. Le temps de raccompagner l'enfant, elle accepte la proposition de passer la nuit au ranch de la famille Spencer et de rencontrer les membres de cette drôle de famille : le patriarche, qui régit tout et tout le monde ; la belle-fille alcoolique, Dixie, abandonnée par son mari alors qu'elle était enceinte ; la jeune gouvernante, qui a la tête sur les épaules et semble proche du patriarche. Le lendemain, au petit déjeuner, Carol rencontre le fils ainé et sa femme, des gens plutôt insipides.
Le patriarche, Mat, a fait de l'enfant l'héritier de sa fortune. Il a reçu des menaces de mort à l'encontre de son petit-fils, et embauche Carol comme garde du corps.

Ce deuxième volume des aventures de Carol Evans est à nouveau un très très bon opus ! Sadoul nous offre une intrigue plus étoffée que ce qu'il n'y parait au premier abord. Les personnages sont travaillés et marquants, l'intrigue bien ficelée, les dialogues amusants, et l'humour bien présent. Il y a pas mal de rebondissements et d'actions. On apprend à connaitre un peu mieux notre héroïne atypique qui revendique ses gros bras et son homosexualité.
Quoi qu'il en soit, entre machinations, manipulations et secrets de famille, Carol n'aura pas le temps de s'adonner à la vie dorée des nantis sous le soleil de Californie !

Dire que je m'intéresse aux gens serait faux : je n'éprouve aucune compassion pour eux ; qu'ils crèvent ou s'entre-tuent, je m'en moque. En revanche, j'aime savoir pourquoi et comment ; et - si possible - y assister.