Le dragon des mers
de Laurie McBain

critiqué par CC.RIDER, le 1 décembre 2017
( - 65 ans)


La note:  étoiles
Amour et aventure
Au printemps 1769, le capitaine Dante Leighton, à bord de son vaisseau « Le dragon des mers », brigantin construit à Boston et longtemps armé par les Anglais pendant la guerre de Sept Ans, écume les mers des Antilles en compagnie de son équipage d’une dizaine d’hommes fidèles. Tous se sont reconvertis dans les trafics et la contrebande et sont à la recherche d’un trésor caché dans les cales d’un galion espagnol coulé au large des côtes de Floride. Pendant ce temps, une aristocrate vénitienne d’origine anglaise, surnommée « La Rose Triste », rentre en Angleterre avec la ferme intention de se venger de sa famille, les très puissants Dominick. Elle enlève la très jeune et très belle Rhea Claire, fille du duc Lucien et la vend à un marin qui l’enferme dans les soutes d’un navire en partance pour les colonies américaines…
« Le dragon des mers » est un roman d’amour et d’aventures sur fond historique. Tous les ingrédients du roman de cape et d’épée sont réunis. Les haines rancies, les rebondissements et autres péripéties ne manquent pas, même si l’auteur a laissé la part belle au sentimental avec cette histoire d’amour très clichée entre un pirate blasé et une princesse plutôt oie blanche. L’intrigue regroupe la plupart des poncifs du genre. On se croirait dans un des épisodes de la série des « Angéliques ». Les personnages sont tous très typés. Dante est beau, chevaleresque, d’une noblesse désargentée et tombée dans la débine. Rhea est belle à damner un saint et fort naïve. La tante kidnappeuse est diabolique à souhait. Quant aux personnages secondaires, ils sont exactement comme on s’imagine un équipage de pirates ou une famille de la noblesse anglaise du XVIIIème siècle version ciné ou BD. Au total, un ouvrage agréable et bien écrit mais sans grande originalité. Même le « happy end » est attendu, c’est dire. À réserver aux romantiques et autres amateurs du genre « fleur bleue ».