EUNOTO Les noces de sang
de Nicolas Feuz

critiqué par Killeur.extreme, le 3 novembre 2017
(Genève - 42 ans)


La note:  étoiles
Le polar suisse qui réunit les romands pour le meilleur et pour le pire
Quatrième de couverture :
Il lui promit de l'aimer pour le meilleur et pour le pire, sachant que seul le pire les attendait. Il lui promit de l'aimer jusqu'à ce que la mort les sépare. Mais pas au-delà.
Le Monstre de Saint-Ursanne est-il victime d'une erreur judiciaire ? Qui sont ces jeunes filles décapitées, dont les corps ont été trouvés au château de Valangin et au barrage de Schiffenen ? Pourquoi un gendarme genevois a-t-il été tué devant les HUG ? Jeune inspecteur de la police neuchâteloise, Michaël Donner trouvera-t-il des réponses en ville de Lausanne ou dans le domaine skiable des Quatre Vallées ?
Quand l'enquête sur un tueur en série prend une dimension romande et requiert la mise en œuvre de l'entraide intercantonale...

Mon avis: c'est le deuxième livre de cet auteur que je lis après "Horrora borealis", je parle d'abord d'"EUNOTO Les noces de sang" car je l'ai terminé récemment et je l'ai plus en tête.
L'auteur étant actuellement procureur de la République et du Canton de Neuchâtel, où se passe majoritairement l'intrigue de ce roman bien qu'elle se déroule dans toute la Suisse romande, il nous livre un thriller à la fois haletant et réaliste, même si il y a les clichés habituels, le flic qui suit son instinct quitte à se tromper plutôt que sa hiérarchie et contrairement à d'autres livres du même genre le personnage principal est un jeune inspecteur qui fait des erreurs ce qui le rend humain, chaque chapitre se conclut par une mystérieuse écoute téléphonique qui au fur et à mesure qu'avance l'intrigue révèle peu à peu tous ses secrets jusqu'à un final que je n'ai pas vu venir et depuis le temps que je lis des thrillers avec toutes sortes de révélations finales, je suis content d'être surpris.

Le fait que l'intrigue se passe en Suisse (romande) donne certaines références qui ne parleront qu'à des lecteurs qui les connaissent , notamment la "Lex Weber" "Cornavin" (la gare de Genève) les "HUG" (Hôpitaux Universitaires de Genève).

J'ai bien aimé la partie "prise d'otage" qui nous permets de faire connaissance avec les principaux personnages dans une situation extrême mais possible dans la realité.

Je n'ai qu'un défaut : Si "Horrora borealis" selon mon souvenir était un "one shot" qu'on pouvait lire sans avoir lu d'autres romans de l'auteur et ne reprenant pas, toujours selon mon souvenir, des personnages des précédants romans, l'épilogue de celui-ci laisse entendre qu'il y a un fil rouge entre les romans ayant pour héros Michael Donner et j'ai eu l'impression que si l'histoire a un début, un milieu et une conclusion, il m'a manqué des éléments de ce fil rouge surtout qu'aucune note de bas de page n'indique à propos d'un de ces éléments voir tel roman, ça ne m'as pas gâché la lecture mais je me suis quand même dit que j'aurais dû vérifier que ce livre n'est pas la suite d'un autre, c'est un peu un clin d'œil que l'auteur adresse à ses lecteurs fidèles mais qui ne parle pas au lecteur qui le découvre.

Ça reste une lecture qui m'a confirmé le bien que je pensais de l'auteur avec "Horrora borealis" dont je parlerais un de ces jours apres l'avoir relu pour l'avoir plus en tête, à moins que quelqu'un qui l'ait lu le critique avant moi et alors je ferais une critique éclaire pour donner mon avis.