Le sceau du Lotus
de Ludovic Davoine

critiqué par Antihuman, le 24 octobre 2017
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
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Amusant de constater que cet ouvrage n'est plutôt pas répertorié sur les médias littéraires de ces gros garçons qui chaque jour font l'apologie unanime de leurs idoles ; ces écrivaillons pseudo- »parisiens » qu'ils ne seront jamais - ceux-là étant d'ailleurs surtout bouffis d'eux mêmes et essentiellement emplis des miasmes de leurs idées putréfiées et mondaines !

Pourtant le Sceau du lotus est véritablement original et de plus français, ce qui est exceptionnel quand on sait que 98 % de la production de notre pays est consacrée à l'autofiction dissimulée voire aux pathos divers et variés.

Une fois n'est pas coutume, Ludovic Davoine réinvente donc le monde de Robert E. Howard (avec un peu plus de réalisme et de neige) et nous entraîne dans un nouveau monde exaltant des valeurs perdues d'honneur, de courage, de force, et de probité tellement loin de ces superstitions de cambrousse ou de ces manies citadines et fumeuses que cette épopée prend finalement des allures magiques d'antidote.

Les nouveaux héros, Thorvald et Tomotoke, étant respectivement un combattant du Nord sauvage et un samouraï, l'auteur prend soin de décrire principalement l'alliance de leur deux peuples avec leur univers réuni avant de les élancer contre l'organisation ravageuse du Coeur du Lotus Noir, celle-ci étant dirigée par le fourbe Nécromancien qui lui carbure à la chair humaine... On tremble pour eux, car les Braves sont on ne peut plus rares aujourd'hui, n'est-ce pas ?

Dépêchez-vous de suivre cette initiation épique de ces fils de Conan pendant que le tout est encore culte.

Et vive les nouveaux barbares.