FullMetal Alchemist Vol.23
de Hiromu Arakawa

critiqué par Fanou03, le 28 septembre 2017
(* - 48 ans)


La note:  étoiles
Le choc des Titans
Alphonse est contraint d'absorber une pierre philosophale, pour pouvoir faire face Pride, libéré de sa prison de pierre et allié à Kimblee, le cruel alchimiste écarlate. Si les rebelles de l'armée progressent dans Amestrys, Olivia et Alex Armstrong quant à eux tentent de freiner la fureur de Sloth, un homonculus d'une très grande force musculaire.

Que de disputes et de bagarres dans cet opus numéro vingt-trois de Full Metal Alchemist, sans doute un des tous meilleurs de la série ! Les combats sont spectaculaires à souhait, en particulier l'affrontement entre Sloth et la fratrie Armstrong, qui mettent en évidence la complicité du frère et de la sœur. Le moment très fort du manga reste quand même le chapitre où Envy est au prise avec la vengeance destructrice du Colonel Mustang. Le passage est plein de tension et de dramaturgie: l'homonculus androgyne pose la question profonde de la nature humaine et son appétence pour la haine.
La force de l'être humain. 10 étoiles

Un volume rempli d'action et de combats, les différents protagonistes faisant face à plusieurs homonculus. Alphonse doit affronter Kimblee et Pride, les deux frères Armstrong doivent freiner la puissance dévastatrice de Sloth, et enfin Edward, Scar, Mustang et Hawkeye doivent régler leurs comptes avec Envy. Si les deux premiers affrontement tiennent parfaitement leurs promesses et s'avèrent particulièrement brillants, c'est vraiment le troisième qui occupe le coeur de ce volume. Mustang a enfin l'occasion de venger Hugues et sa colère menace de tout emporter sur son passage. Si cet affrontement est inoubliable, ce n'est pas pour la joute en elle-même (Envy ne faisant jamais vraiment le poids), mais bien par son intensité. Le dessin d'Arakawa est particulièrement remarquable ici, les flammes de Mustang donnant presque l'impression de pouvoir s'échapper du livre, tant elles embrasent l'entièreté de ces planches époustouflantes. Mais le volume n'en oublie pas moins les thématiques chères à la série, la nature humaine tout particulièrement. Les homonculus ne savent utiliser que la haine et tirent leur force de la souffrance qu'il infligent autour d'eux. Les humains, avec leur sentiments contradictoires, aussi bien positifs que négatifs, ne sont-ils pas ainsi les seuls capables de leur faire face ? Un magnifique volume une fois de plus, au rythme trépidant, et traversé d'affrontements extraordinaires.

Sotelo - Sèvres - 41 ans - 9 mars 2020