Le Voleur de Maigret
de Georges Simenon

critiqué par Catinus, le 3 septembre 2017
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Un délicieux bon p'tit Maigret
Un beau jour, à Paris, sur la plate-forme d’un autobus, Maigret se fait voler son portefeuille. Il faut dire que cela l’embête un peu, pas pour le peu d’argent qui s’y trouvait, mais plutôt pour son étoile attestant qu’il est commissaire de police ce qui peut lui coûter jusqu’à un mois de suppression de salaire. Plus tard dans la journée, il reçoit un coup de fil d’un certain Francis Ricain qui lui avoue être le voleur. L’homme est aux abois : il cherche d’urgence de l’argent pour payer son loyer mais surtout il révèle à Maigret qu’il a trouvé dans son appartement sa femme, tuée d’une balle de revolver…

Un délicieux bon p’tit Maigret comme des quantités d’autres.


Extrait :

- Quand Maigret était jeune fonctionnaire, il n’était pas question de faire les frais d’une auto. A l’époque, c’était inconcevable. Par la suite, il n’en avait jamais vu la nécessité. Il était trop tard pour apprendre à conduire.

- Dans presque tous les groupes qui se rencontrent fréquemment, on trouve une sorte de naïf aux gros yeux clairs qui joue les amuseurs.