Une seconde après
de William R. Forstchen

critiqué par Vince92, le 4 septembre 2018
(Zürich - 46 ans)


La note:  étoiles
Fragilité de notre civilisation moderne
Aujourd'hui, dans une petite ville de Caroline du Nord, un professeur d'histoire et sa famille, sa "communauté" comme disent les Américains, la petite université de la ville, les amis du professeurs et les édiles de la cité, les relations avec les petits commerçants du coin qui rythment les journées... des journées qui ressemblent à toutes celles des milliers de villes moyennes américaines au travers du pays...

Soudain... tout s'arrête, les voitures, les ordinateurs, les machines... tout ce qui contient des éléments électroniques ou électriques a grillé. On apprendra plus tard que les Etats-Unis ont été attaqués par une coalition qui a fait exploser trois bombes atomiques en altitude provoquant des ondes (IEM) qui paralysent entièrement le pays...
A partir de là, la civilisation connait une lente mais irréversible chute: les liens entre les différents membres de la communauté s'étiolent, les conventions n'ont plus cours et bientôt le fragile vernis de civilisation disparait...

Ce roman est clairement un "page-turner" dans la lignée des romans post-apocalyptiques. Il est intéressant de par sa thèse: notre civilisation qui se fonde sur la technique est très fragile, les fondamentaux sont très importants mais sont en passe d'être mis à l'arrière plan. D'autres aspects du livre (conservatisme, patriotisme) sont amenés de façon très maladroite et sont à la limite de la caricature.
Un verdict mitigé donc