L'archéologie interdite : De l'Atlantide au Sphinx
de Colin Wilson

critiqué par Colen8, le 29 juillet 2017
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Etrange galimatias
Déjà évoquée par Platon la légende de l’Atlantide aura fait long feu jusqu’à nos jours. Reprenant l’essentiel de ce qui a pu être publié depuis l’Antiquité grecque Colin Wilson en arrive à insinuer toutes sortes d’hypothèses à faire bondir les historiens, géographes, anthropologues et compagnie. Ainsi pour expliquer la construction des pyramides de Gizeh et la présence du Sphinx il se pourrait que des Atlantes rescapés d’une catastrophe ayant englouti leur continent aient gagné l’Afrique du Nord et précédé de plusieurs milliers d’années les Egyptiens auxquels ils auraient transmis leur savoir et leur technologie. A moins que des extra-terrestres n’aient créé une civilisation maritime mondiale dont on aurait trouvé les vestiges dans les Amériques centrale et andine redécouverts lors de la conquête espagnole, peut-être bien aussi dans la vallée de l’Indus. Sans transition viennent des développements sur la dérive des continents, la paléoanthropologie, l’identification des premiers fossiles, la recherche du chaînon manquant entre l’homme et le singe pour en arriver à l’évocation des pratiques chamaniques ou du paranormal sur fond de théorie de l’évolution à l’heure de la génétique. Allez comprendre.