Le Palais des Doges à Venise
de Giandomenico Romanelli

critiqué par Veneziano, le 28 juillet 2017
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
L'architecture et la décoration d'un lieu de pouvoir
Le Palais des doges a été le lieu de l'ensemble des institutions politiques et judiciaires de la République et a alimenté beaucoup de curiosités. Son style détonne, par sa seule apparence extérieure, gothique ajouré aux accents orientaux. Aussi l'art religieux, par ailleurs à Venise, comme dans la voisine basilique Saint-Marc, est-il influencé par Byzance. Les institutions politiques, presque toutes collégiales, le Doge ayant détenu assez peu de pouvoirs propres, siègent dans des salles très solennelles, sur une chaire surélevée, des tableaux et caissons aux murs et plafonds entourés de cadres dorés, avec moult horloges et zodiaques, thèmes mythologiques, bibliques, allégories politiques, militaires et maritimes à l'appui.
Ce livre d'art, qui n'est pas trop épais, d'un peu plus de deux cents pages, à la reliure souple qui le rend maniable, retrace les éléments artistiques qui composent ce bâtiment de prestige classé au patrimoine de l'humanité. Les photographies s'y avèrent nombreuses, belles et de grande dimension pour la plupart. Cet ouvrage constitue donc un bel objet, qui permet de fixer les idées en place. Il s'avère donc autant enrichissant intellectuellement que beau et plaisant visuellement.