La sirène
de Kiera Cass

critiqué par EugénieA, le 25 juillet 2017
( - 27 ans)


La note:  étoiles
Ouvrage de jeunesse
Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l'Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme ? Une voix fatale pour qui a le malheur de l'entendre... et qui l'oblige à se faire passer pour muette lorsqu'elle séjourne sur la terre ferme.

Ma première expérience, le hasard, de Kiera Cass. J'ai trouvé l'histoire plate et sans rebondissement.

L'histoire aurait pu être haletante , malheureusement le déroulement ne tient pas : En voulant éviter la simplicité d'un scénario plat, l'auteur nous emmène dans de nombreuses incohérences.

L'héroïne Kahlen est un personnage particulier, à la fois jeune et insouciant mais plein de culpabilité. Elle est très difficile à comprendre et n'a, au final, pas beaucoup de personnalité.

L'auteure nous en donne trop ou bien pas assez, on ne comprend pas, on ne s'y retrouve pas.

L'Océan, toujours peuplé de majuscules dans ses préfixes, est une sorte de dieu/humain ; on apprend dans le texte que ce serait un personnage féminin. L'auteure ne nous aide pas à le comprendre, c'est complètement incohérent. On se retrouve avec cette sorte de "bête géante marine", que l'on ne sait pas caractériser (comme par magie elle est capable de tout, bonté, violence, magie ; c'est un fourre tout de facilité).

Tout le cadre instauré par l'auteure au cours du livre finit par se contredire lui-même (la durée de servitude des sirènes, leur mode de vie, leur état d'esprit, la nécessite des naufrages).

L'histoire est donc tournée principalement autour de ces deux personnages représentatifs. Interviendront aussi les amies sirènes de Kahlen ainsi qu'un garçon terrien, tous d'une platitude à mourir.

Avide de détails précis et de scénarios ciselés, je n'ai pas été séduite pas La Sirène.
Ce livre est idéal pour les petites filles de 12 ou 13 ans, qui apprécieront de découvrir une jolie histoire d'amour comme l'on en connait tant.
Pour ma part, ce livre a manqué de cohérence et d’aboutissement, banal. Dommage car l'idée initiale était intéressante.